Se tourner vers un paysage_Projet

PROJET KAPLA

LES SEPT DIFFERENCES_triptyque_600 x 150 cm

Ordre du jour

Goodbies

Partie monter sa nouvelle exposition à Toronto, Kara a quitté Marseille aujourd'hui. Nous suivrons de près son actualité!
L'atelier qu'elle occupait est maintenant vraiment trop vide... Il profitera avec bonheur alors, dès lundi, à Emmanuelle Lainé pour une "mini" résidence de deux mois, inclue dans notre programme de résidences off.

Pour un aperçu du travail d'Emmanuelle lainé, vous pouvez consulter le dossier de l'exposition Supellex à la Galerie LHK (décembre 2008) :
Dossier complet via la Galerie LHK

Ou encore lire un extrait de l'article de Claire Moulène sur Supellex, paru dans les Inrockuptibles en décembre 2008 :

"Mêlant dessins et sculptures, Emmanuelle lainé donne vie et forme à un écosystème mutant insolite.
Avec cette première exposition personnelle, le travail d’Emmanuelle lainé a pris une certaine ampleur. Pour la première fois, son œuvre, bâtie jusqu’alors au coup par coup ( sur la base de quelques très belles réalisations solitaires : balle rebondissante géante, discoplane sous appellation contrôlée et combinaison post sportswear), se donne à voir sous la forme d’un ensemble cohérent dans lequel dessins préparatoires et sculptures customisées se répondent pour former un écosystème mutant. Inspirée par les planches du biologiste allemand Ernst Haeckel, l’artiste multiplie les croquis au crayon de couleur, répertoriant de drôles d’organismes aux allures de radiolaires, méduses et autres siphonophores des fonds marins. Étonnamment blêmes, ces protozoaires quasi préhistoriques se parent d’accessoires anachroniques(cuir, chevilles et caoutchouc)qui les rallient de fait à notre ère contemporaine. A ces sculptures en gestation, encore cantonnées à la platitude du dessin, correspondent une série de modules en trois dimensions conçus selon le même principe. Les objets ramifiés d’Emmanuelle Lainé sont sans âge et sans identité fixe. Comme passés par un filtre matifiant légèrement teinté, ils évoquent à la fois une époque révolue et l’avènement prévisible d’un société mutante et chaotique. On pense alors au portrait de l’artiste en savant fou, absorbé dans son atelier par quelques experiences douteuses, comme la greffe d’espèces végétales a priori incompatibles(…)"

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